Mon Histoire

À la conquête de l'Asie

Delta-du-Mékong-jungle-3

Cassandre, ou plutot cass

27 ans 

Adepte du sac à dos 🎒

Passionnée du monde mais surtout d’Asie du Sud-Est 🌏

Bien le bonjour cher voyageur. Si tu es là, c’est que mon blog sur l’Asie t’intéresse un minimum. Tu dois te demander qui est la personne auprès de laquelle tu es sur le point de faire confiance sur ton prochain voyage en fonction de mes différents dossiers ! Question totalement légitime je te l’accorde. 

Laisse-moi me présenter en fonction de mes différents voyages qui ont fait ce que je suis aujourd’hui et pourquoi je suis autant dévouée au continent asiatique.

La Martinique :
le début d'une longue histoire

Cette ile des Caraïbes n’était pas forcément une destination voulue. On peut même dire que j’ai atterri un peu par hasard en Martinique. Explication.

Du haut de mes 19 ans, j’intègre un BTS tourisme sans trop savoir ou ça va me mener et à vrai dire sans grande conviction. Je veux voyager, c’est tout ce qui m’importe. Il y a pendant ces deux ans d’étude, 2 stages à réaliser. En France ou à l’étranger. Mon premier stage s’est donc réalisé en Martinique dans un village vacances Pierre & Vacances.

Me voilà donc à décoller, seule, du haut de mes 20 ans. 

Petite précision assez cocasse à savoir, j’ai une peur bleue de l’avion. Autant te dire qu’à ce    moment-là, je ne fais pas la maligne. Et pour rire encore plus, en raison d’un problème technique sur mon vol Lyon – Paris, je me retrouve à prendre 4 avions au lieu de 2. 

Le Lyon – Paris – Martinique se transforme en Lyon Nice – Paris – Guadeloupe Martinique en arrivant avec un peu plus de 15h de retard, sans valiseSympa tu me diras comme baptême du feu, mais à la clé une petite anecdote marrante à raconter ! Je suis donc réceptionniste au Pierre & Vacances de Sainte Luce pour une durée de 2 mois. Un stage gratifiant professionnellement parlant mais aussi personnellement car c’est la première fois que j’apprends à vivre loin de chez moi et de mes proches.  De plus, j’ai pu faire de belles rencontres. Le combo est gagnant. 

Une semaine après mon retour en France, j’ai de nouveau envie de repartir. 

Oups, je me rends compte à ce moment-là que je suis potentiellement addict aux voyages.

D’un point de vue professionnel, ça a été une expérience gratifiante. D’un point de vue personnel, cette expérience humaine m’a fait faire de belles rencontres. Combo gagnant. 

Une semaine après mon retour en France, j’ai de nouveau envie de repartir. Oups, je me rends compte à ce moment-là que j’aime énormément voyager mais j’aime encore plus être bousculée en sortant de ma zone de confort même soi je te l’accorde, le terme sortir de sa zone de confort est à nuancer sur coup. C’est plutôt le luxe de partir en stage sur une île en étant logé dans l’hôtel qui se trouve en bord de plage. 

Plage Anse Noire

La Laponie Finlandaise :
Une chance inouie

Après mon stage en Martinique, je rentre en deuxième année. Mon école est en collaboration avec une entreprise qui se nomme Lapland SafarisChaque année, 10 élèves de deuxième année sont choisit pour faire un stage dans cette agence réceptive.En 2018, devine qui a été dans la fameuse liste des dix ? 😏

Cette destination peut en faire rêver plus d’un, comme à contrario, peut en refroidir beaucoup. C’est cadeau le petit jeu de mots très subtil. À 21 ans, me voici donc en Laponie Finlandaise pour 6 semaines.

J’ai eu la chance d’être guide dans un des plus beaux endroits de la planète. Mes semaines se sont résumées à accompagner des vacanciers en motoneige dans la nature profonde de la Laponie, à faire des balades en raquettes dans la forêt ou encore faire des balades en chiens de traineaux. Bref, la belle vie. Ce stage m’a aussi permis de répondre à l’une de mes questions les plus importantes depuis le début de mes études. Parce que oui, voyager c’est cool, tu découvres, tu rencontres, tu t’ouvres sur plus de choses. Cependant la finalité de tout ça c’est quoi ? Pourquoi je fais ça ? Voyager pour voyager c’est bien, ça t’apporte beaucoup pour ton développement personnel mais il faut un but à tout ça. 

Dans ce contexte, je suis à la fin de mon BTS tourisme. Je ne sais toujours pas ce que je veux faire de ma vie, mais par contre je sais pourquoi je suis dans le tourisme. La réponse m’a été apportée par une vacancière que j’ai eue pendant une petite semaine à Rovaniemi (ville où je suis logée). J’ai pu partager avec elle et ses deux enfants des activités typiques : balade à motoneige, visite du village du père Noël, balade en chiens de traineaux, etc. À la fin de ses vacances, elle m’a remercié pour mon travail. C’était pour elle un rêve de découvrir cette région avec ses enfants. Elle avait économisé depuis des années pour en arriver là. 

Face à elle, je suis un véritable Bibendum avec mes multiples vestes pour me garder au chaud. Je comprends enfin que si je veux connaitre certaines régions de ce monde, c’est parce que je veux m’enrichir personnellement pour que d’un point de vue professionnel, je puisse aider les gens et leur permettre de s’évader l’espace de quelques temps. Et ça, c’est la plus belle des récompenses de voir les gens s’émerveiller par quelque chose que tu as pu leur apporter.

Désormais je sais pourquoi je veux voyager (outre tout le bénéfice du développement personnel mais je suis encore trop jeune pour en prendre conscience), cependant ça reste encore assez vague. Devenir guide ? Créer des voyages ? Travailler en agence ? Reprenons donc mon parcours pour comprendre pourquoi l’Asie. 

Fraichement diplômé d’un BTS tourisme, et un été qui arrive. La soif d’aventure est toujours aussi grande. C’est décidé, cet été-là, je pars en Écosse/Irlande du Nord pour un mois !Il faut savoir que le camping sauvage est autorisé là-bas. Tu vois ou je veux en venir, un joli road trip se prépare en sac à dos et en tenteC’est la première grosse aventure que je prépare. Je book tout, les vols, le bateau jusqu’à Belfast, les bus pour se déplacer, les différents spots à voir, les activités à faire, le budget. Je passe des heures à organiser le voyage parfait et surtout, j’adore le faire.

L'Ecosse et le début du
projet asiatique

En parallèle, il a bien fallu financer le voyage et j’ai donc eu un job d’été en tant qu’agent d’entretien dans un abattoir. Pas le choix, c’est soit ça, soit je ne vais pas pouvoir réaliser ce voyage. Vu les horreurs que j’ai vues je peux t’assurer que je me suis accroché de toutes mes forces à ce voyage pour terminer ce boulot dans ce lieu. Voilà LA raison principale pour mieux comprendre mon attrait pour la protection animale 🙃 

Aout arrive, nous y sommes ! Je pars avec mes deux meilleurs amis, sac et tente sur le dos. À 22 ans, j’ai organisé mon propre voyage. Un voyage intense en camping sauvage que je ne risque pas d’oublier. Cette aventure à réveillé encore plus ma soif de sortir de ma zone de confort et de me confronter à des difficultés hors de mon pays.

Ile de Skye, Ecosse
La chaussée des géants, Irlande du Nord

Fin du road trip, je rentre en 3e année d’études supérieures : Bachelor Business Management responsable d’agence commerciale option Tourisme. Cette année sera dans un sens frustrante puisque je ne ferais pas de stage à l’étranger. Il se fera aux alentours de ma région. 

Après avoir eu une expérience en hôtel, dans une agence réceptive, il faut tout de même que j’aie une expérience en agence de voyages / tour-opérateur. Ça reste pour moi le B.A. BA du domaine professionnel dans lequel je me trouve. Je vais donc y passer 6 mois à organiser des voyages, les vendre, etc.Mais bien évidemment, un projet en parallèle va se créer. Il faut bien avoir un but, un objectif pour la suite puisque je ne vais pas continuer mes études à la fin de ce Bachelor. Alors, pourquoi ne pas faire l’aventure de l’Écosse en version XXL? C’est comme ça que mon projet de six mois en Asie est né. Rebelote, les préparatifs j’en fais mon affaire. Le Bachelor en poche au mois de juillet, j’ai six mois pour financer ce projet fixé à 5000 €. Le compte à rebours est lancé. 

Le 31 décembre 2019, 18h. je quitte la région Rhône-Alpes en direction de Paris. Le 1er janvier 2020 , il est 9 h et je grimpe dans l’avion. 

J’ai 23 ans et je m’apprête à réaliser mon rêve sur lequel je pense/ travaille depuis 1 an.

L'Asie et le covid :
La création de ce site

2 mois à découvrir Bali, Singapour, la Malaisie, la Thaïlande, puis de nouveau Bali qui est un véritable coup de cœur. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Je vis un rêve éveillé dans un tout nouveau continent qui me bouleverse par son humanité. Malheureusement, le Covid a décidé de faire son apparition. À vrai dire on en entend parler depuis janvier, mais on n’y prête pas attention, ce qu’on vit avec mes acolytes de voyage est beaucoup trop beau. Cependant, aux alentours du 10 mars, on sent que tout part en sucette : fermeture des frontières en Asie ainsi qu’en Océanie. Tchao les PVT

Avec mon acolyte à ce moment-là, on ne se prédestine pas à être perdante. On regarde quels sont les pays encore ouverts, on s’imagine être bloquée à Bali pour x temps. On s’inquiète même sur le fait de finir par être en manque de fromage et de vin rouge. Ah ça pour se marrer on se marre, mais la réalité me rattrape personnellement très vite : je commence à sortir du voyage, je suis plus dedans, inquiète de la tournure que va prendre la suite de cette aventure. La question fatidique qu’on ne voulait absolument pas se poser est obligée d’être mise sur la table. 

On tente le tout pour le tout en restant à Bali où on rentre?

Sunset à Bali
Balade dans les mangroves en Thaïlande

La décision est prise rapidement finalement pour ma part. S’il arrive quelque chose à mes proches et que je ne suis pas là, je vais m’en vouloir. En étant à l’autre bout du globe et en voyant que les articles des médias, j’ai l’impression que c’est une véritable hécatombe en Europe, et en France. C’est l’inconnu, et oui à ce moment-là ça m’inquiète car c’est clairement l’inconnu pour tout le monde. 

J’achète donc mon billet retour, mais je ne veux pas rentrer. Cependant le choix est fait, nous sommes le 15 mars 2020 au soir, je dis adieu à ma nouvelle vie de backpackeuse que j’aime tant. C’est décidé, le 17 mars 2020 je serai en France.

Comme beaucoup de monde, j’ai besoin de projet pour me stimuler et pour avancer. J’ai deux domaines professionnels. Le tourisme et la restauration/ boite de nuit. C’est excellent, les deux sont au point mort avec la situation de mars 2020. Je fais quoi du coup ? C’est comme ça que Casslaroutine est née. À créer mes propres programmes en fichier Word bien rangé dans mon ordi, il est temps de les mettre en valeur sur un site pour les partager et aider des personnes qui veulent préparer leur voyage. Je t’avoue aussi que ce projet me donnait une raison de me lever pendant toute la période du covid.

Et maintenant ?

Maintenant, le blog se construit petit à petit, quand je ne travaille pas. Mais en parallèle, j’essaye de partir dès que c’est financièrement possible. Depuis le covid j’ai eu la chance de pouvoir repartir en Asie déjà deux fois. Une fois début 2022, et une deuxième fois fin 2022 début 2023 ou j’ai enfin pu terminer ce projet asiatique commencé en 2020. Terminé d’ailleurs de la plus belle des manières puisque j’ai traversé une partie de l’Asie du Sud Est en moto en totale autonomie, sans savoir conduire une moto au moment de l’achat de mon bolide. 🙈

La fin de ce voyage ne veut pas dire que c’est la fin des voyages en Asie, au contraire. J’ai un nouveau projet plus grand et encore plus fou, départ prévu fin 2024. 🤫

En attendant j’espère que mes dossiers t’aideront à organiser ton propre voyage en Asie, et que ce continent te sera aussi bénéfique que ce qu’il a été pour moi. Si tu as des questions sur des pays, n’hésite pas à me contacter par le biais de mes réseaux sociaux. 

Merci d’avoir pris le temps de me lire.

Cass 🤙🏽

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