Guide voyage transsiberien | prépare ton aventure !

Guide voyage transsiberien

Guide voyage transsiberien | Prépare ton aventure

Le Transsibérien, un trajet mythique pour de nombreux voyageurs. C’est un peu le graal du slow travel par excellence. Un voyage qui suscite des questions, attise la curiosité, et représente une expérience que j’ai toujours voulu réaliser. C’est pendant l’été 2024 que j’ai enfin eu l’occasion de vivre ce trajet légendaire entre l’Europe et l’Asie.

Comment s’organiser, comment se déroule le voyage, quelles escales peut on faire ? Découvre tout cela dans mon guide Transsibérien jusqu’en Asie !

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Le transsibérien : son histoire

Voyager avec le transsibérien, c'est quoi ?

Le mot transsibérien est un terme que l’on ne présente plus trop parmi les voyageurs. Il fascine bon nombre d’entre nous, que ce soit pour rejoindre l’Asie sans avion, ou que ce soit pour vivre l’expérience de voyager avec le transsibérien. Mais le transsibérien n’est pas à proprement parler un train. Le terme transsibérien désigne un réseau de lignes de train, et non le nom du train que tu vas emprunter en Russie. Autrement dit, qu’une personne fasse MoscouIrkoutsk et qu’une autre fasse Moscou – Vladivostok, les deux auront emprunté le transsibérien puisque ce sont les mêmes lignes de train.

Autre idée qui perdure sur le transsibérien, on dit que le voyage va te coûter cher. Effectivement, quand tu dis que tu vas prendre le transsibérien, la première réaction de ton interlocuteur peut être que ça va te coûter très cher. Oui, le transsibérien peut coûter cher, si tu passes par une agence de voyage qui propose un voyage de ce genre dans un train à l’ambiance Orient Express. Mais Je peux t’assurer que le vrai transsibérien avec les locaux ne coûte vraiment pas cher pour un mode de transport où on traverse une très grosse partie de la planète. Je t’en parle d’ailleurs de la partie budget plus bas.

Maintenant que l’on a un peu démystifié les idées préconçues sur le transsibérien, voyons un peu sa création. N’oublions pas qu’on parle d’une des plus grandes lignes ferroviaires au monde dans un pays à la nature hostile, ce qui n’a clairement pas été une tâche facile.

Un arrêt du transsibérien

La création de la ligne de voie ferrée

Petit fun fact de départ

Avant le Transsibérien, il était plus rapide de se rendre de Saint-Pétersbourg à Vladivostok en traversant l’Atlantique, l’Amérique du Nord et le Pacifique que par la voie terrestre.

À l’origine, la voie ferrée était imaginée pour servir les visées politiques et les ambitions expansionnistes de la Russie impériale. C’est en 1857 que le Tsar Alexandre II décréta la création d’un réseau ferroviaire moderne pour consolider l’infrastructure économique préindustrielle. À vrai dire, lors de cette période, la Russie peinait à tenir son rang parmi les grandes puissances européennes et espérait voir en cette ligne ferroviaire une nouvelle stratégie de puissance.

Jusqu’en 1880, le réseau se limitait à la Russie Européenne, mais la crainte de voir les Britanniques gagner du terrain depuis le sous-continent a entraîné la création d’une nouvelle ligne qui pénétra l’Asie centrale.

La premiere pierre posée par le tsar Nicolas II. Source : Bibliothèque d'État de Russie
Construction de la ligne vers Ekaterinbourg. Source : Vedomosti

La construction du plus long chemin de fer au monde fut, comme tu t’en doutes, synonyme de problèmes techniques, logistiques, mais aussi humains. 

La voie traverse d’épaisses forêts et d’innombrables rivières, tout en montant sur certains flancs de montagnes. Les ouvriers étaient donc sous-équipés, confrontés à des conditions insoutenables et à une météo extrême : un froid terrible à certains endroits, une chaleur atroce dans d’autres régions. 

Le travail se faisait à la pelle et à la pioche, à dos d’homme et de cheval. Comme si la difficulté n’était pas suffisante, ils faisaient aussi face à des épidémies, à des attaques de bandits, et à de nombreux animaux sauvages. 

Emprunter la ligne du Transsibérien, c’est réaliser que l’on fait un saut dans le temps en découvrant les prouesses du passé et de mesurer, tout au long du trajet, l’ampleur colossale du travail accompli.

En bref, le transsibérien c'est

  • La ligne principale s’étend sur 9 289 km entre Moscou et Vladivostok.
    • Le trajet complet dure environ 6 jours sans interruption.
  • La vitesse moyenne du train est d’environ 60 km/h.
  • Le voyage traverse 8 fuseaux horaires différents jusqu’à la côte Pacifique.
  • Il était autrefois surnommé « le plus beau joyau de la couronne des tsars ».

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Le trajet du transsibérien

La map et ses différentes étapes

Ligne du transsibérien & de la BAM

La fameuse. La plus longue ligne de train au monde, en vert sur la carte. 9 289 km pour traverser la Russie, mais surtout pour rejoindre un autre continent sans passer par les airs. Tu peux très bien choisir de faire directement Moscou – Vladivostok sans sortir du train, ce qui équivaut à à peu près 6 jours. Néanmoins, je te conseille de faire des haltes sur les différents arrêts de la ligne. Outre Saint-Pétersbourg et Moscou, la Russie regorge de petites pépites encore méconnues du grand public. 

Une petite liste exhaustive des endroits à t’arrêter sur la route :

  • Iekaterinbourg : Premier gros arrêt à réaliser lors de ton voyage en train ! Iekaterinbourg est la 4ème plus grande ville du pays, et est considérée comme la ville frontière entre l’Europe et l’Asie. C’est le centre économique, politique et culturel de la région de l’Oural. Dotée d’un lourd passé, la ville est connue pour avoir gardé les collections du musée de l’Ermitage pendant la 2nde Guerre Mondiale. C’est aussi ici qu’était la sordide maison Ipatiev où a été détenue la famille des Romanov avec Nicolas II, le dernier Tsar de Russie.
  • Novossibirsk : 2ème gros point d’intérêt du parcours puisque cette dernière est considérée comme la capitale de la Sibérie. Tu vas pouvoir découvrir une véritable ville soviétique fondée en 1893. Si tu veux découvrir un ballet russe, c’est dans cette ville qu’il faut te rendre pour vivre une magnifique expérience dans le plus grand théâtre du pays.
  • Irkoutsk et le lac Baïkal : l’arrêt le plus connu du Transsibérien ! Capitale de la Sibérie Orientale, elle marque la fracture avec la partie occidentale de la Russie que tu remarqueras très facilement par toi-même. En partant de Moscou, tu mettras 4 jours pour rejoindre Irkoutsk, ce que j’ai pu réaliser. C’est l’occasion d’être en totale immersion dans le Transsibérien en choisissant cette ville comme premier arrêt. Je te parle de ma propre expérience plus bas. 
  • Oulan-Oude : Capitale de la Bouriatie, c’est assez difficile d’imaginer qu’on est encore en Russie. Porte d’entrée en direction de la Mongolie, c’est une première expérience avant de rentrer dans ce pays.
La place rouge, Moscou
Irkoutsk

La Grande ligne Baikal – Amour : La BAM a été construite pour compléter et désengorger la ligne du Transsibérien, mais elle avait aussi des objectifs stratégiques et militaires lors de sa construction pendant la guerre froide. La ligne du Transsibérien était jugée trop proche de la frontière chinoise en cas de conflit, la BAM offrait donc une alternative plus sûre. Longue de 4 000 kilomètres, elle traverse la Sibérie et l’Extrême-Orient russe. Voici les différents points d’intérêts à ne surtout pas louper : 

Severobaïkalska : Si tu as envie de découvrir le nord du lac Baikal qui est considéré comme encore plus sauvage que le sud, c’est à cet endroit qu’il faut te rendre !

Tynda : Considéré comme la capitale du BAM où l’on peut d’ailleurs visiter le musée officiel de cette ligne de train emblématique.

Komsomolsk Sur Amour : Ville jeune assez touristique, c’est un peu l’arrêt star quand tu empruntes la BAM. La ville conviendra aux amoureux de la nature avec ses alentours sauvages mais aussi aux skieurs avec sa station de ski en hiver.

Les autres itinéraires

Dans le grand trajet du transsibérien, on oublie assez souvent que plusieurs lignes de train vont bifurquer. Proche de la Mongolie, on va retrouver le transmongolien qui traverse toute la Mongolie et qui va jusqu’à Pékin. J’ai eu l’occasion de le prendre de Irkoutsk jusqu’à Oulan-Bator et donc d’expérimenter le passage des frontières entre les deux pays. Je te parle d’ailleurs plus précisément du transmongolien et de la frontière russe mongole juste ici. (article bientôt en ligne) 

La troisième et dernière ligne, et la plus méconnue se nomme le transmandchourien. La ligne bifurque à Tchita et traverse la Mandchourie, en contournant la Mongolie. À savoir que la Mandchourie est une région du nord-est de la Chine, et que cette ligne méconnue termine son trajet elle aussi à Pékin.

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Organiser son voyage avec le transsibérien

Maintenant que tu en sais plus sur l’histoire du Transsibérien et de son parcours, il est temps de s’intéresser à TON parcours et à la façon dont tu vas organiser ce voyage pas comme les autres.

Un voyage de ce type demande plus d’organisation,. De plus, la situation conflictuelle actuelle n’aide pas. Cependant, il est tout à fait possible de le réaliser. J’en suis la preuve formelle. Pour pouvoir entrer sur le territoire russe, qui est la première grande étape de ton voyage, je te conseille de lire mon article sur « Comment voyager en Russie en 2024/2025 ?« . 

Il est temps désormais de monter à bord pour ton voyage sur le Transsibérien.

Quand partir avec le transsibérien ?

C’est l’une des questions à te poser lors de ton voyage en transsibérien, mais peut-être pas la plus importante. En tout cas, pour ma part, ça n’a pas été un facteur clé. Le transsibérien et ses paysages sont magnifiques. Que ce soit en été ou en hiver. Pour l’avoir fait en plein été (juillet), je pense même que l’ambiance est plus ‘cocooning’ en hiver. Voir les paysages enneigés défiler depuis ta fenêtre en étant bien au chaud dans le train doit être juste incroyable ! Je pense honnêtement que je le ferai un jour en hiver pour voir la différence. C’est aussi une façon de te dire à quel point j’ai aimé l’expérience !

Mais pour te faciliter les choses, je t’ai fait un tableau des grandes périodes du transsibérien pour t’aider à choisir celle qui te plaira le plus!

Mais, comme tu peux le remarquer, les trains circulent toute l’année et chaque saison a son petit pesant de cacahuètes. Néanmoins, je pense tout de même que l’hiver est la saison la plus folle pour découvrir des paysages splendides. Cependant, cela peut aussi être un voyage un peu plus compliqué d’un point de vue logistique

Où acheter ses billets de train ?

Maintenant que tu sais quand partir, il est temps de s’intéresser à comment acheter tes billets de train. Il est obligatoire de réserver ton billet en amont, sous peine de ne pas pouvoir partir en temps et en heure. À certaines périodes, le train peut être pris d’assaut par les Russes. Notamment pendant la période estivale lorsqu’ils partent en vacances. De base, tu as deux solutions pour réserver ton billet de train. Mais pour le moment, il n’y en a qu’une seule qui fonctionne. Tu vas comprendre pourquoi.

  • Via le site internet de la compagnie de train. 

Voici d’ailleurs le site internet : https://ticket.rzd.ru.

Avec les sanctions actuelles de l’Europe à l’encontre de la Russie, ce lien n’est accessible que via un VPN. Première difficulté. Personnellement, j’ai utilisé Ghost VPN, qui m’a été utile pour ce cas précis, mais qui ne fonctionne pas en Russie. Honnêtement je ne te le recommande pas forcément.

Deuxième problème : même si tu accèdes au site avec un VPN, tu pourras voir les trains et les différents horaires. Cependant, au moment de payer pour confirmer ta réservation, ta carte bancaire ne passera pas. En cause, la très grande majorité des cartes bancaires européennes sont bloquées. Il te faut une carte bancaire Russe, ce que tu n’as surement pas. Néanmoins, la deuxième solution marche, je te la présente de suite. 

Page d'accueil du site de la compagnie de train
  • Réserver directement en gare. 

C’est, à l’heure actuelle, la seule solution possible si tu n’as pas de carte bancaire russe. Par contre, le site peut quand même être d’une certaine utilité pour trouver le train que tu vas prendre, afin d’organiser au mieux ton itinéraire. C’est ce que j’ai fait, et une fois arrivée en Russie, à Saint-Pétersbourg, je suis allée directement réserver mon billet de train pour être sûre de l’avoir en montrant la capture d’écran du train que je voulais avec la classe souhaitée. 

Pour la petite histoire, le train que je voulais était complet à quelques jours du départ, mais heureusement, il y en avait un autre avec des horaires légèrement différents, ce qui ne perturbait pas trop mon planning. Alors, anticipe le plus possible dès que tu es en Russie pour éviter de mauvaises surprises !

J’ai payé plus cher que si je l’avais réservé quelques mois auparavant, mais malheureusement, à l’heure actuelle, il n’est pas possible de faire autrement. Par contre, si tu connais quelqu’un qui vit en Russie et qui peut faire la réservation pour toi, c’est jackpot. 

Quelle classe prendre lors de ton voyage et combien ça coute ?

Tu as choisi le train que tu veux, il est désormais temps de savoir dans quelle classe tu veux voyager. Il y a au total 3 classes différentes dans le Transsibérien.

La first class, la plus luxueuse et donc la plus chère. Logique. Tu as droit à un compartiment pour deux. Une salle de bain que tu partages avec un autre compartiment de deux personnes, ou une salle de bain privée. Tout va dépendre du train que tu prends car il y a plusieurs gammes de trains sur cette ligne du Transsibérien. 

Avec le train le moins luxueux de la gamme luxe, le prix peut commencer à environ 1 200 $ pour un Moscou-Vladivostok. À titre indicatif, pour le Golden Eagle, le train le plus luxueux de cette ligne, le prix peut monter jusqu’à 30 000 €.

Un exemple de premiere classe

Pour la seconde classe, tu as droit à un compartiment fermé de 4 personnes avec des lits assez moelleux. C’est ce que j’ai pris sur la ligne du Transmongolien pour me rendre en Mongolie. C’est plus confortable que la troisième classe, mais plus intimiste avec tes camarades de wagon ! Compte environ 500 $ pour un Moscou-Vladivostok.

Enfin, la 3ème classe, celle que tu vas sûrement prendre et qu’il faut choisir pour vivre une immersion totale du voyage en Transsibérien. Cette fois-ci, tu es dans un wagon avec 53 autres colocataires. Les prix sont plus abordables : pour un Moscou-Vladivostok, compte environ 250 $, selon la période.

En ce qui concerne les prix que j’ai eu, je t’en parle un tout petit peu plus bas. 

La 3ème classe et tes colocs
Cabine de 2 ème classe

Quelle siege prendre en 3eme et seconde classe ?

La majorité des voyageurs vont donc prendre soit la 3ème classe, soit la 2ème classe. Personnellement, j’ai eu l’occasion d’essayer les deux. Les sièges de 3ème classe sont souvent pris d’assaut. Si tu réserves à la dernière minute, il est plus probable que tu trouves un siège en 2nde classe.

Pour la 2nde classe, c’est un compartiment de 4 personnes, comme sur la photo ci-dessus. Si tu as le choix, je te conseille de prendre la couchette du bas. Néanmoins, chaque siège a ses avantages et ses inconvénients. Pour celui du bas, tu peux accéder plus facilement à la table (pratique pour manger), et la journée, tu peux rester assis. Ce n’est pas possible dans la couchette du haut. Si tu choisis la couchette du haut, tu risques de passer ta journée allongé si tu ne connais pas ton voisin du bas. Celui-ci peut décider de se coucher la journée aussi, ça reste son lit.

Bref, je te conseille de choisir la couchette du bas, que tu sois seul ou à deux. Tu auras plus de place et tu pourras rester assis plus facilement. Pour les personnes grandes (plus de 1m80), tu vas être un peu recroquevillé, mieux vaut le savoir.

La petite table de 2nde classe
Ton lit

En 3ème classe, où j’ai pu y passer 4 jours, les compartiments de 4 couchettes (comme en 2nde classe) sont ouverts sur le couloir. De l’autre côté, deux autres couchettes sont disposées en latéral, le long du couloir. Si tu es à deux, je te conseille ces deux places : l’un en haut, l’autre en bas. 

La couchette du bas sert aussi de table la journée, offrant une place assise pour les deux. J’ai fait ce trajet avec un ami, et tout s’est bien passé. Le matin, on rangeait le lit du bas pour utiliser la table, le lit du haut restait disponible pour les siestes. Le soir, on refaisait le lit. Bien sûr, il y a du passage, mais rien de vraiment gênant. La nuit, tu peux mettre un drap pour un peu plus d’intimité.

Si tu voyages seul, je te recommande plutôt un compartiment à 4, avec une couchette du bas de préférence. Les lits du haut sont encore plus étroits que ceux de la 2nde classe. Ça risque de devenir très vite inconfortable, surtout si tu es grand.

Cela dit, je te conseille la 3ème classe pour vivre l’ambiance authentique du Transsibérien et partager cette curieuse colocation avec 50 autres voyageurs pendant plusieurs jours.

Ta couchette le jour
Ta couchette la nuit

Les prix de mon voyage avec le transsibérien

Bien évidemment, la plupart des voyageurs ne vont pas prendre un train direct Moscou – Vladivostok. Ils vont faire des arrêts en cours de route. Personnellement, j’ai fait plusieurs arrêts entre le Transsibérien et le Transmongolien. Voici tous les prix que j’ai payés entre la Russie et la Mongolie en fonction des différentes classes :

  • Train de nuit Saint-Pétersbourg – Tver – Moscou en 2nde et 3ème classes : 54€.

    •  Pour la petite histoire, quand je suis arrivée à Saint-Pétersbourg, tous les trains pour Moscou étaient complets. Or, on ne pouvait pas retarder notre arrivée à Moscou étant donné que nous avions déjà pris les autres billets de train. Pour arriver à Moscou en temps et en heure, on a pris un train pour Tver (en 2nde classe) en pleine nuit afin de reprendre un autre train en direction de Moscou. Cette fois-ci en troisième classe. Tu comprends mieux la difficulté de ne pas pouvoir réserver à l’avance. C’est le risque en arrivant en gare et de ne pas trouver le train que tu voulais prendre sur leur site internet.

  • Train Moscou – Irkoutsk en 3ème classe pour une durée de 4 nuits et 3 jours et demi dans le train : 140€.

  • Train Irkoutsk – Oulan-Bator en 2nde classe sur la ligne du Transmongolien pour une durée de 24h : 113€.

    • J’aurais pu l’avoir moins cher, mais encore une fois, réserver à la dernière minute ne laissait plus trop le choix des places. La 3ème classe étant déjà complète.

Pour rejoindre l’Asie depuis la Russie occidentale jusqu’à la capitale de la Mongolie, Oulan-Bator, j’ai donc payé un total de 307€. 

C’est donc moins cher qu’un billet d’avion si tu as le temps. Une expérience incroyable, en prenant le temps de profiter de la diversité des paysages dans cette immense région du monde.

Le genre de paysage que tu vas voir

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La vie à bord du transsibérien

La préparation en amont

Que faut-il mettre dans son sac ?

C’est une question assez personnelle qui dépend des besoins de chacun, de la période de ton voyage et surtout de son objectif. Pour ma part, je suis partie en plein été pour rejoindre l’Asie du Sud-Est où je comptais y rester plus de 6 mois. Autant te dire que j’ai emporté très peu de vêtements chauds, à part un jean et une « grosse veste » pour la traversée de l’Europe et de la Sibérie. Cette dernière reste assez fraîche même en été. Néanmoins, que ce soit l’hiver ou l’été, il y a des éléments similaires à mettre dans ton sac :

Côté vestimentaire :

  • Boules Quies et masque de nuit pour ceux qui ont besoin de silence et d’obscurité totale pour dormir.
  • L’ambiance est à la décontraction dans le Transsibérien. Tu verras les Russes se mettre très rapidement en pyjama ou en jogging une fois le train en marche. Fais de même pour être plus à l’aise. De toute façon, tu ne vas pas faire grand-chose !
    • Le plus important : range tes chaussures et mets-toi en claquettes, c’est ce que tout le monde fait ! En bref, sois vraiment à la cool.
    • Finalement, les affaires à prendre pour un Transsibérien, c’est comme si tu passais une journée décontractée dans un hostel, c’est tout haha.
  • Au cas où, prévois des lingettes si jamais il n’y a pas de salle de bain. Cela n’a pas été mon cas dans le Transsibérien puisqu’il y avait même une salle de bain assez luxueuse. Néanmoins, dans le Transmongolien, il n’y en avait pas.

Côté « vie dans le train » :

  • Une multiprise. Cela peut paraître ambitieux, mais je peux t’assurer que si tu continues ton voyage en Asie après, tu seras content d’avoir une multiprise si tu as plusieurs appareils à charger.
  • Batterie externe au cas où il n’y a pas de prise (encore une fois, c’était le cas dans le Transmongolien).
  • Bidon d’eau si tu n’as pas de gourde filtrante.
  • Jeux de cartes pour t’occuper, et/ou une liseuse.

Les courses à réaliser pour manger

Notre sac de nourriture

La très grande majorité des voyageurs prévoit leur propre nourriture en fonction du temps passé dans le train. C’est de loin la solution la plus pratique, la plus efficace et la plus économique. 

Dans chaque wagon, il y a de l’eau chaude à disposition et en illimité. On appelle ça le Samovar, un objet typique que l’on trouve beaucoup en Europe de l’Est. Tu l’as compris, le plus simple est donc d’acheter des stocks de nouilles instantanées. Cela a été la base de mes repas pendant toute la durée du Transsibérien. 

N’hésite pas à acheter de quoi grignoter et partager pour échanger avec tes voisins. Ça se fait beaucoup, et il n’est pas rare qu’un Russe te propose un morceau de gâteau ou des cacahuètes. Noix de cajou, fruits secs, gâteaux apéro, tout est bon pour engager un échange avec tes voisins !

Bien évidemment, tu peux aussi acheter des produits frais pour ton premier repas en fonction de l’heure de ton train, mais n’en prévois pas trop, car il n’y a pas de frigo dans le wagon. Les nouilles restent la meilleure solution. 

Pour te donner une idée, nous avons eu 8 repas dans le Transsibérien, ce qui nous a coûté un total de 49 €, soit 24,5 € chacun, ce qui revient à environ 3€ par repas. Et autant te dire qu’on a pu se faire plaisir avec des gourmandises pour le goûter et le petit-déjeuner.

Wagon restaurant
Les paysages du transsibérien

 

Tu peux aussi te ravitailler lors des différents arrêts, mais ne t’attends pas à grand-chose. La plupart du temps, ce seront des petits gâteaux ou bien des nouilles instantanées avec des boissons. À bord, tu peux également acheter des snacks, du café ou du thé. La provodnitsa (la personne qui s’occupe de ton wagon) passera à des moments stratégiques pour te vendre des glaces ou différents snacks.

Enfin, la dernière solution, qui est la moins économique mais tout de même intéressante à faire au moins une fois, c’est le wagon-restaurant !

Je l’ai testé le dernier soir. Certes, c’est un peu plus cher que dans une cantine lambda, mais ce n’est pas exorbitant non plus. Attention, j’avais lu que tu pouvais emmener ta propre nourriture et manger sur place à condition de prendre au moins un article de la carte proposée. Ce n’est plus le cas. Ils ont refusé ma boîte de maïs que je voulais justement terminer, haha. 

Dans certains trains, il n’y a pas de wagon-restaurant. Tu le sauras en amont,  c’est indiqué sur ton billet.

Une fois dedans, comment ça se passe ?

Si tu m’as lu jusqu’ici, je pense avoir commencé à répondre à cette question très large. Il sera assez « facile » d’échanger avec tes colocataires par le biais de la nourriture et/ou grâce à la curiosité des Russes. Ils vont se demander ce que tu fais là. La proximité jouera aussi en ta faveur.

D’après mon expérience, nous n’avons pas beaucoup échangé avec la famille du wagon à côté de nous car ils ne parlaient pas anglais. Néanmoins, il y a tout de même eu des échanges assez drôles à travers les regards, les actions de chacun, et surtout avec les deux adolescents de la famille qui essayaient tant bien que mal de rentrer en contact avec nous. Les voyageurs des wagons voisins venaient également nous poser des questions. 

Tu es un peu la « bête curieuse » du wagon, mais cela se passe dans une très belle ambiance. Ce n’est pas du tout oppressant. Je t’explique un peu plus bas mon expérience avec les passagers qui m’ont marqué pendant mon voyage. 

Comme dit précédemment, c’est à toi de profiter de ce moment plus ou moins long pour faire des choses que tu n’as pas forcément le temps de faire dans la vie de tous les jours. Pour ma part, j’ai écouté pas mal de podcasts, j’ai pu prendre le temps de lire, j’ai travaillé sur mon ordinateur et écrit mes ressentis sur chaque jour qui passait. Pour vivre l’expérience pleinement, j’avais fait exprès de ne pas avoir accès à internet pendant toute la durée du trajet. Et si c’était à refaire, je referais exactement la même chose.

Une sieste pour l'un, du travail pour une autre personne

L'hygiene

Voici un élément clé pour que tu passes une expérience agréable et que cela ne devienne pas une épreuve que tu subis. Pour te raconter la mienne, tu dois savoir que nous avions accès à une véritable salle de bain avec toilettes, douche et petit lavabo. À savoir qu’il y a deux pièces pour l’hygiène dans chaque wagon : l’une où il n’y a qu’un toilette et un lavabo, et une autre où il y avait la douche.

Honnêtement, c’était vraiment propre et assez spacieux, sans jamais être trop sale. Pour te donner une idée, la salle de bain était nettoyée toutes les heures. Avant de vivre ma propre expérience, j’avais lu dans la plupart de mes recherches qu’il n’y avait pas de douches et qu’il fallait apporter ses propres lingettes. C’est toujours le cas pour le Transmongolien, pas de douche. Pour le trajet Irkoutsk – Oulan-Bator, il n’y en avait pas non plus, même en deuxième classe. Pour des trajets de 24h, ça passe avec les lingettes, mais honnêtement, 4 jours sans vraie douche dans un endroit restreint et fermé… Ça aurait été compliqué.

Vérifie bien sur ton ticket, que ce soit à la gare ou sur internet, si tu as accès à une douche ou non. Je pense réellement que le fait d’avoir accès à une douche m’a aidé à bien vivre ces 4 jours d’enfermement. Mine de rien, cela faisait aussi une petite routine chaque matin avant de commencer la journée, et ce n’était pas négligeable. Installer la table le matin, aller prendre ta douche, prendre ton petit-déjeuner, etc. Pour profiter pleinement de l’expérience sans la subir, je pense que c’est surtout une question d’organisation de ta journée.

Concernant la literie, j’ai eu les draps, la taie d’oreiller et la serviette directement compris dans le prix de mon billet. Je pensais que c’était le cas pour tous les billets, mais apparemment, il peut arriver que la literie ne soit pas toujours incluse. Dans ce cas, il te suffit de demander à la provodnitsa de t’en fournir, moyennant une petite somme.

La douche du wagon
Les options avec ton billet (literie, wagon restaurant, sallle de bain, etc

La sécurité

C’est très sûr, je n’ai eu aucun souci pendant mon voyage et je n’ai pas été inquiète un seul moment de cette expérience. Chaque wagon a une provodnitsa, c’est-à-dire une personne référente dans le wagon qui saura répondre à toutes les questions que tu pourrais te poser. Autrement dit, c’est une hôtesse de l’air version train. Elle va gérer les arrivées, les départs, et s’occupe donc aussi de la sécurité à bord du wagon.

Tes affaires seront rangées sous les sièges ou au-dessus des sièges en fonction de ta place, tu n’as rien à craindre pour celles-ci. Plusieurs fois j’ai laissé mon ordinateur sur la table en partant me balader, et à chaque fois que je suis revenue, rien n’avait bougé. Je ne dis pas que les vols ne peuvent pas arriver, car malheureusement il y a de mauvaises personnes partout. Néanmoins pour ma part, je n’ai pas eu de mauvaise expérience tout en ne faisant « pas trop attention ».

Si tu es une femme seule, je pense aussi que tu n’as pas à t’inquiéter de faire ce trajet en solo. Comme je l’ai déjà mentionné plus haut ou dans d’autres articles, les Russes ont été très avenants et nous ont souvent aidés dans les moments de difficulté, et ce, sans que nous ayons à leur demander quoi que ce soit. Alors oui, certes, je n’ai pas fait ce voyage seule, mais en étant seule de temps à autre, je ne me suis pas sentie en insécurité. 

Il est toujours bon de faire preuve d’un minimum de vigilance en voyage, mais je veux dire par là que tu n’as pas à t’interdire ce voyage parce que tu es seule ou de rentrer dans une parano de stress. 

Le passage des différents fuseaux horaires

En partant de Moscou, tu es déjà à +1 en horaire depuis Paris. En allant jusqu’a Irkoutsk, tu vas te prendre un + 5h en arrivant sur place. Tu seras officiellement à l’heure asiatique en arrivant proche du lac Baikal. Quand il est 10h en France, il sera 16h ou 17h pour toi. 

Ce qui est assez « drôle », c’est qu’en étant dans le transsibérien, tu vas prendre chaque jour une heure, ou la perdre en fonction de ton sens de destination. Autrement dit, tu feras des journées soit de 23h, soit de 25h. 

Pour t’expliquer ma propre experience, je ne savais absolument plus quelle heure on était après 2 jours passés dans le train, ce qui était assez marrant à vivre (bon public on a dit). Mes appareils électroniques non plus puisque mon téléphone m’annonçait une certaine heure, mon ordi une autre et ma tablette encore une autre. Tu sauras la vraie heure via l’heure qui est annoncé dans le wagon. 

Petite info étonnante et impressionnante, la Russie s’étend sur 11 fuseaux horaires différents. Ça te montre l’immensité du pays. 

Les kiosques à nourriture

Les différentes pauses

Le train roule à une allure moyenne de 60 km/h, mais fait de (très) nombreuses pauses pendant son voyage. La grande majorité des pauses durent de 1 à 3 minutes, le temps que les passagers descendent et que les autres montent. Dans ces moments-là, il est interdit de descendre du train. Si tu es fumeur, tu peux toujours tenter de négocier avec le ou la responsable du wagon.

Il y a aussi des pauses plus longues, allant de 20 minutes à 1h30. Bon, pour cette dernière, elle n’a eu lieu qu’une seule fois. Tu peux donc en profiter pour faire du sport ou découvrir les alentours de la gare dans la ville où tu te trouves. La majorité des longues pauses durent entre 25 et 40 minutes. Elles sont assez agréables pour prendre l’air et marcher un peu. 

Pour savoir quand ces longues pauses ont lieu, rien de plus simple : il y a des affiches à l’entrée de chaque wagon indiquant TOUS les arrêts du train en question avec l’heure d’arrivée et l’heure de départ. Exemple concret avec les affiches du train que j’ai pris de Moscou à Irkoutsk.

Les temps de pauses à chaque arrêt

l'ÉLCECTRICITÉ

Encore une fois, j’ai dû avoir un train assez récent, mais il y avait des prises absolument partout dans le wagon. Avec nos deux lits disposés dans le sens latéral du couloir, nous avions 3 prises. Autre bonne nouvelle : les prises sont les mêmes qu’en France, pas besoin d’adaptateur pour le moment. 

Néanmoins, il y a des trains où il y a beaucoup moins de prises, voire très peu. Dans le Transmongolien, par exemple, je n’avais pas de prise. Petit conseil donc : emmène une multiprise avec toi si tu es à plusieurs (ou même seul), une prise te suffira pour pouvoir tout charger.

Dans le pire des cas, tu peux sûrement demander à la provodnitsa de charger ton téléphone dans son compartiment. Sinon, la bonne vieille batterie externe peut toujours te sauver.

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Mon experience sur le transsibérien

Un rêve de gosse

J’ai adoré cette expérience dans le Transsibérien. Entre nous, c’est littéralement un rêve de gosse que j’ai pu réaliser. Je parlais depuis des années de prendre cette ligne de train mythique pour rejoindre un continent qui, en plus, est devenu si cher à mon cœur depuis quelque temps. Le fait d’avoir « ce rêve » parmi tant d’autres, sans savoir quand il allait se réaliser précisément, rend le moment encore plus beau quand tu montes dans ce train.

Un lieu si étroit, étriqué et limite étouffant quand tu y entres pour la première fois. Ça a été d’ailleurs le seul moment « stressant » de cette expérience. Chaque personne dans le wagon s’agite dans tous les sens pour s’installer dans un espace clos. Je dois avouer que mes premières pensées étaient teintées d’angoisse. Mais une fois l’agitation passée, le calme s’installe dans ta nouvelle maison pour les jours à venir. Les paysages défilent, et j’ai fini par me sentir comme « chez moi » avec mes nouveaux colocs, le temps de plusieurs nuits.

Une provodnista lors d'un pause
Une nuit dans le transsibérien

Les moments marquants

Quatre jours coupé du monde, une parenthèse dans ma vie que j’ai exacerbée en choisissant de ne pas avoir accès à Internet pendant toute la durée du trajet. Un choix que je ne regrette pour rien au monde. Les rencontres, les échanges incongrus, les moments improbables, j’ai pu vivre tout cela à 200 % en étant déconnecté du monde extérieur. En parlant de rencontres, je suis obligé de faire une petite parenthèse sur Nadine. 

Nadine, c’est une petite mamie du wagon d’à côté avec qui le courant est tout de suite passé malgré la barrière de la langue. Elle ne parle que très peu anglais et un tout petit peu français, mais elle est très curieuse de notre présence dans ce train. On lui explique notre voyage (ayant pour but final de rejoindre Hanoi), et elle nous répond via le téléphone de sa voisine de wagon : « Vous êtes géniaux, les gars ! » avec un grand sourire. Une phrase simple, un échange banal, mais marquant.

La belle finalité de cette rencontre, c’est qu’on va même la retrouver quelques jours plus tard, après le Transsibérien. Littéralement au milieu de nulle part, sur un bord de route où notre bus fait une pause pour le déjeuner. Il y a plusieurs bus, Nadine sera dans l’un d’entre eux. En me voyant descendre de mon bus, elle arrive en courant vers moi, me prenant dans ses bras comme si je retrouvais une vieille amie que je n’avais pas vue depuis des années. Nadine fait partie intégrante de la réussite de mon expérience transsibérienne. 

Il y a aussi eu d’autres scènes incongrues. Mon pote qui fait son lit du dessus et se retrouve en équilibre dans le couloir avec l’aide des marchepieds. À ce moment-là, un Russe passe sous ses jambes, serviette sur l’épaule, prêt à aller se doucher. On a l’impression qu’il va plonger dans la piscine municipale du coin. Des scènes qui provoquent des rires, des moments de vie qui alimentent cette expérience qui, de base, peut sembler peu alléchante.

Une scene banale
La provodnista en discussion lors d'une pause
Plat typique dans le restaurant du train

L'asie qui apparait petit à petit

J’ai aimé voir le paysage défiler sous mes yeux, mais j’ai encore plus aimé voir l’Asie apparaître sous mes yeux. Aux différents arrêts où l’on pouvait descendre, voir des vendeurs à la sauvette prêts à te vendre des spécialités du coin, des kiosques qui ne vendent que des nouilles instantanées… Des petits détails insignifiants qui font pourtant jaillir les habitudes asiatiques qui me manquent tant en France. L’excitation monte petit à petit. L’impatience s’installe même durant les toutes dernières heures transsibériennes pour découvrir la Russie orientale. Une région plus proche de l’Asie que de l’Europe.

On dit souvent que la partie la plus importante du voyage n’est pas l’arrivée mais le parcours. Cela peut paraître cliché, mais ça n’a jamais été aussi vrai qu’avec cette expérience. Avant l’arrivée en Asie (que j’attendais avec impatience), j’attendais avant tout de vivre dans ce train. Si tu as aimé cette expérience, c’est avec un petit pincement au cœur que tu quitteras le train. Ça a été mon cas. 

Dire au revoir à un moment que j’ai tant attendu et qui s’est enfin réalisé, mais aussi dire au revoir à des personnes que tu ne reverras jamais. Des personnes que tu ne connais pas. Mais paradoxalement, tu as l’impression de les connaitre en les ayant côtoyées pendant une courte période de ta vie, dans « la vie de tous les jours ». 

Il a été temps de dire au revoir à Nadine, aux deux adolescents et à leur grand-mère. Chacun reprend le cours de sa vie. Pour eux, ça été un voyage lambda qui est surement déjà oublié, alors que pour moi, ça a été le voyage en train le plus marquant de ma vie. 

Le mot de la fin

Le Transsibérien, une aventure à part entière qui te ramène à l’essence même du voyage : le trajet. Ce train n’a pas pour objectif ultime de t’emmener simplement d’un point A à un point B, il te permet de redécouvrir l’art du voyage. Voir les paysages changer, la météo mais aussi les habitudes culturelles évoluer… Le Transsibérien est une expérience unique pour prendre le temps, retrouver du temps pour soi.

Certains détesteront, tandis que d’autres adoreront cette expérience. Il faut la vivre pour le savoir et la comprendre. Le Transsibérien te fait découvrir le monde par la fenêtre, où chaque kilomètre raconte une histoire différente. Je te souhaite de vivre une expérience de ce genre un jour !

J’espère avoir répondu à tes principales questions sur l’organisation d’un projet comme celui-ci, mais n’hésite pas à me contacter sur mes réseaux sociaux ou en commentaire si tu as d’autres questions.

Tu peux aussi me laisser une note ou ton avis sur cet article, ça m’aide beaucoup !

À très vite

Cass ✌🏾

 

Guide voyage transsiberien

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