La Mongolie à cheval : bienvenue au parc Gorkhi-Terelj !

Road Trip en Mongolie

La Mongolie à cheval : Bienvenue au parc Gorkhi Terelj

La Mongolie à cheval. Le rêve de nombreux voyageurs désirant se rendre dans le pays des steppes et de la liberté ultime ! J’ai eu l’occasion de vivre cette expérience au sein du parc national de Gorkhi Terelj, l’un des parcs les plus célèbres de Mongolie, à seulement quelques kilomètres d’Oulan-Bator !
Comment vivre une expérience de ce type sans participer à la maltraitance animale ? Comment trouver l’aventure qui va te convenir ?

Je te transmets toute mon expérience dans ce guide, avec le positif mais aussi le négatif afin que tu évites de faire les mêmes erreurs que moi !

La Mongolie à cheval 

Le parc national Gorkhi - Terelj

Présentation du parc

Commençons par présenter l’un des endroits les plus connus de la Mongolie : le parc national de Gorkhi-Terelj ! Situé à seulement 55 km à l’est d’Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie, soit environ 1h30 à 2h de route.

Ce parc de 2 932 hectares est protégé par le gouvernement depuis 1995. Tu y trouveras une faune variée, avec des espaces abritant différentes espèces d’oiseaux, des élans et même des ours. Traversé par de nombreuses rivières, cet endroit est un véritable paradis pour les amoureux de la nature en quête de verdure. Tu t’en rendras vite compte par toi-même, mais pour t’y rendre, il est fort possible que tu doives littéralement traverser une rivière. Pour le moment, rien de surprenant : l’être humain sait traverser une rivière… avec un bateau ? Non, en Mongolie on essaye de le réaliser de façon plus sportive. Tu risque fortement de traverser la rivière avec une voiture ou un camion. C’est atypique, drôle et impressionnant. Je t’en parle plus bas.

Étant un haut lieu touristique, les 20 premiers kilomètres du parc ont été développés pour promouvoir le tourisme dans le pays. Tu y trouveras donc des camps de yourtes offrant un certain niveau de confort, plus ou moins « luxe » selon la demande, avec des infrastructures adaptées. Néanmoins, si tu veux découvrir un côté plus sauvage, ne t’inquiète pas : le reste du parc est encore totalement à l’état brut, sans grandes infrastructures touristiques, et la majeure partie n’est pas accessible aux véhicules. 

C’est là que réside la véritable force de ce parc : tu peux y vivre toutes sortes d’expériences, avec une multitude d’activités disponibles.

Quelles sont les activités à faire au sein du parc ?

Admirer la nature de plusieurs manières

Tu t’en doutes, le parc est un gigantesque terrain de jeu pour les amoureux de la nature. Il y a de nombreux sentiers de randonnée que tu peux emprunter de différentes manières : à pied, à vélo, ou encore en chiens de traîneau l’hiver ! 

Enfin, avec les nombreux bras des rivières présents dans le parc, il est tout à fait possible de pratiquer des activités de rafting ou de canoë-kayak. N’hésite pas à te rapprocher des activités proposées par les différents logements à Oulan-Bator, ils organisent forcément des excursions dans le parc de différentes manières.

Ce sont donc les activités les plus basiques que tu peux trouver, mais il y en a d’autres tout aussi intéressantes !

Cette ambiance incroyable
À la découverte des yaks lors d'une balade
Cette ambiance incroyable

Faire de l'escalade

Ce n’est pas l’activité à laquelle on pense tout de suite, mais tu peux pratiquer l’escalade en pleine nature dans ce parc national grâce aux formations rocheuses si atypiques de cet endroit ! Tu as envie de faire une séance d’escalade sur une tortue ? Eh bien, pars en direction de Gorkhi-Terelj !

Aucune tortue ne sera maltraitée lors de cette activité, c’est promis.

séjourner chez l'habitant dans une yourte

Notre maison de quelques nuits

Le plus intéressant lorsque tu décides de te rendre dans le parc pour réaliser la Mongolie à cheval, c’est d’y rester plusieurs jours afin de vraiment découvrir la beauté de cet endroit si vaste, mais aussi de partir à la rencontre des nomades en dormant chez l’habitant.

Pour ce faire, c’est beaucoup plus simple de passer par un guide ou un réceptif sur place. Ne t’inquiète pas, c’est très simple. C’est ce que j’ai pu faire lors de mon trek à cheval de plusieurs jours. On dormait directement chez la famille de notre guide. Je t’explique mon expérience plus bas.

Pour ma part, j’avais déjà le contact d’un guide qui avait pu m’organiser le tout au préalable, mais tu peux aussi très bien demander à ton logement une excursion de ce type, ou te renseigner sur les groupes Facebook du genre « Les Français en Mongolie ». Si les voyageurs ont été ravis de leur voyage, ce n’est pas rare qu’ils partagent le contact de leur guide.

Quand s'y rendre et comment y aller ?

Quand s'y rendre ?

La haute saison de la Mongolie, et donc de ce parc, est bien évidemment l’été, puisque la température y est plus douce. La Mongolie connaît des hivers assez rigoureux, et il est important de le prendre en compte. De façon générale, il est donc plus simple de s’y rendre au printemps (malgré la fraîcheur), mais surtout en été, pour profiter réellement des merveilles de la nature que le pays a à offrir et, surtout, pour réaliser la Mongolie à cheval.

Néanmoins, pour les plus aventureux qui n’ont pas peur de braver le froid, sache qu’il est aussi possible de s’y rendre pendant l’hiver afin d’y réaliser des activités incroyables, comme des balades en chiens de traîneaux. Je pense honnêtement que la Mongolie a un charme fou en hiver, mais cela demande une meilleure organisation de voyage, mais aussi un meilleur backpack de préparation. Si un jour j’y vais en hiver, je te fais signe.

Comment y aller ?

La grande majorité des voyageurs va se rendre au parc par le biais d’une excursion réservée à l’avance, généralement en voiture. Le départ se fait presque toujours depuis Oulan-Bator.

Cela dit, sache qu’il est possible de s’y rendre par ses propres moyens, en toute autonomie. Personnellement, j’y suis allée avec un chauffeur car c’était le départ de mon excursion de trek à cheval pendant 4 jours (et honnêtement, c’est la solution la plus simple). Cependant, si tu disposes de ta propre voiture, moto, ou autre moyen de transport, tu peux y aller par toi-même.

Il est également possible de rejoindre le parc grâce aux bus publics au départ d’Oulan-Bator. Pour cela, rends-toi à la gare routière Dragon, où un bus public t’emmènera jusqu’au village de Terelj, situé à l’entrée du parc. Cependant, une fois là-bas, il te faudra un moyen de locomotion pour pénétrer plus profondément dans le parc et découvrir sa véritable beauté. Je te recommande d’utiliser cette option en dernier recours, car ce n’est clairement pas la meilleure façon d’apprécier ce lieu magnifique.

Le prix du bus est compris entre 3 000 et 5 000 MNT, soit environ 1,50 €.

Oulan Bator

La Mongolie à cheval 

La condition animale en Mongolie

Bien évidemment, je vais te faire un paragraphe sur la condition animale, et en particulier sur la présence ou non de maltraitance envers les chevaux dans ce pays. C’est une activité souvent demandée par les voyageurs en Mongolie, mais malheureusement, cela incite parfois de mauvaises personnes à exploiter les chevaux uniquement pour leur business, en oubliant qu’ils sont avant tout des êtres vivants qui méritent un minimum de respect.

Comme j’ai moi-même réalisé une activité de trek à cheval sur plusieurs jours, il me semblait impensable de ne pas aborder ce sujet. Et malheureusement, oui, comme dans de nombreux pays asiatiques, il existe de la maltraitance animale. J’en ai été témoin de mes propres yeux. Le plus important est donc de bien se renseigner sur l’endroit où l’on met les pieds avant de participer à une activité impliquant des animaux.

Le lien entre l'animal et la Mongolie

Le cheval fait partie intégrante du pays et de son histoire. Il a fortement contribué au développement du pays lorsque celui-ci était un empire dirigé par le grand Gengis Khan. L’animal est étroitement lié à la culture mongole et est d’ailleurs considéré comme un symbole culturel. On raconte qu’il n’y a pas mieux qu’un Mongol pour monter un cheval et qu’un lien unique existe entre ce peuple et cet animal.

Néanmoins, avec le développement du monde moderne, une partie de la population oublie l’essence même de son passé et finit par utiliser les chevaux uniquement pour faire de l’argent. Cependant, le tourisme équestre n’est pas la première cause de maltraitance animale. 

Aujourd’hui, l’élevage de chevaux en Mongolie est en partie destiné à la vente de viande, mais ces animaux jouent également un rôle polyvalent, notamment pour le transport et la production de lait. Qui dit vente de viande, dit abattoir, et (comme en France) pas la peine de t’expliquer les conditions désastreuses dans certains abattoirs… D’autant plus qu’il existe des abattoirs illégaux.

Ainsi, oui, la maltraitance animale existe en Mongolie, que ce soit à des fins commerciales ou touristiques. Comme ailleurs. N’oublie pas que l’éléphant est considéré comme sacré en Thaïlande.

Cependant, il ne faut pas totalement noircir le tableau, car, comme partout, certaines personnes se battent pour la cause animale. Je te propose d’ailleurs de regarder ce reportage d’Arte « L’homme qui aimait les chevaux » pour mieux comprendre.

Est-ce éthique de faire du cheval en Mongolie ?

La réponse à cette question est extrêmement simple : oui, si la condition animale est respectée. 

Néanmoins, pour le savoir en amont, c’est plus compliqué. Souvent, on se rend compte une fois sur place que la condition animale est mauvaise, et malheureusement, on contribue à la maltraitance animale… Je ne jette la pierre à personne, j’ai moi-même fait l’erreur à Bali avec l’activité de la dégustation du café Kopi Luwak lors de ma première venue en Asie. Je ne l’ai su qu’une fois l’activité terminée, en me renseignant sur l’animal. 

L’important, c’est de faire de la sensibilisation pour éviter que d’autres personnes fassent la même erreur. C’est le seul moyen pour que le tourisme animal abusif s’arrête. Après, si tu décides de monter sur un éléphant en sachant que c’est terrible pour eux, ce n’est plus de mon ressort et ça ne regarde que toi.

Après ces exemples, reprenons donc l’activité touristique sur le cheval en Mongolie.

Mon compatriotie du trek

Comment savoir ou aller ?

La plus grosse difficulté d’une activité avec un animal se résume à un mot simple : se renseigner. 

Encore et encore, pour être certain d’aller chez quelqu’un qui aime ses animaux. N’hésite pas à éplucher tous les commentaires sur Google, Instagram du prestataire, etc. Tu ne seras jamais sûr(e) à 100 % que tout est parfait, mais une partie des voyageurs est de plus en plus contre la maltraitance animale et n’hésite pas à signaler, via les commentaires Google ou autres, que l’activité qu’ils ont réalisée finance de la maltraitance animale.

Bref, renseigne-toi, c’est le meilleur conseil que je peux te donner. Et bien évidemment, si j’ai réalisé une activité en lien avec un animal et qu’elle est éthique, je t’en parle dans ce blog.

Spoiler alert sur mon expérience : j’ai vécu une activité où les chevaux étaient maltraités. Je vais te donner le nom pour ne pas y aller. Fort heureusement, notre « vrai trek » (on a eu des soucis d’organisation que je vais t’expliquer) était quelque chose d’éthique, dans une famille qui prenait soin de ses chevaux, et j’en suis certaine à 200 %.

Une fois sur place

Je te l’accorde, c’est assez compliqué une fois sur place, de gérer le fait que tu sois en train de financer un prestataire qui maltraite des animaux. Même si ça risque de jeter un froid à l’ambiance, tu peux toujours annuler et demander un remboursement. Néanmoins, ça aussi, c’est assez compliqué en fonction des politiques de la prestation... Au cas où, voici donc les différents signes qui peuvent indiquer que l’animal est maltraité :

  • Le cheval est assez maigre, beaucoup trop maigre. Tu vois ses côtes, mais aussi les os de son visage. Si les os sont apparents, c’est mauvais signe.
  • Il y a des traces de morsures sur les différents chevaux. Si c’est le cas, cela signifie probablement que le propriétaire ne prend pas soin d’eux et ne se rend pas compte que ses propres chevaux ont des comportements agressifs entre eux.
  • L’animal est craintif envers l’humain. Si le cheval te fuit, c’est un très mauvais signe. Cela veut dire qu’il a peur de l’homme, et il n’a pas peur sans raison. Ce signe est d’ailleurs valable pour tous les animaux.
  • L’animal est complètement soumis à l’homme. C’est aussi une preuve irréfutable de maltraitance. Si le cheval n’a plus aucun caractère et ne « réagit » plus, cela n’augure rien de bon. Un peu comme les éléphants dans certaines attractions touristiques.

Dans tous les cas, renseigne-toi au maximum au préalable pour éviter une mauvaise surprise. Si, malheureusement, tu t’es fait avoir, tu as toujours le droit de partir et d’expliquer pourquoi. C’est le seul moyen pour que les propriétaires de ces infrastructures changent leur comportement, mais encore faut-il qu’ils acceptent tes remarques. 

Dans tous les cas, renseigne-toi au maximum au préalable pour éviter une mauvaise surprise. Si, malheureusement, tu t’es fait avoir, tu as toujours le droit de partir et d’expliquer pourquoi. C’est le seul moyen pour que les propriétaires de ces infrastructures changent leur comportement, mais encore faut-il qu’ils acceptent tes remarques. 

La Mongolie à cheval 

Mon experience de trek à cheval

L'organisation en amont

Pour ma part, j’avais entièrement réservé à l’avance mon aventure de trek à cheval. Une amie s’était rendue en Mongolie quelques mois avant moi et avait obtenu le contact d’un guide français sur place. Par simplicité, j’ai décidé d’utiliser ce contact pour qu’il organise l’excursion que nous souhaitions. Mon projet était assez classique : ayant prévu de visiter une partie de la Mongolie à moto en totale autonomie dans le centre et l’ouest du pays, je voulais compléter mon voyage par un trek à cheval de plusieurs jours dans le fameux parc de Gorkhi-Terelj.

Pourquoi ce parc ? Parce que nous ne comptions pas le parcourir à moto et que je tenais absolument à le découvrir pendant ce séjour. La seule demande spécifique que j’avais formulée était de sortir des sentiers battus. Quitte à payer un peu plus cher, je voulais éviter les lieux où se concentre le tourisme de masse, souvent au détriment des animaux. Garde bien cette demande en tête, car elle a toute son importance pour la suite, haha.

J’ai donc contacté le guide français plusieurs mois avant mon départ. Malheureusement, son agenda était déjà complet : il n’était plus disponible. Comme très souvent en Asie, il m’a proposé une solution alternative : un autre guide qui ne parlait pas français et avait des bases limitées en anglais, mais avec qui cela pouvait tout de même fonctionner. Une fois encore, par simplicité, on a accepté. Après plusieurs échanges, nous voici donc avec un trek de 4 jours et 3 nuits à cheval en groupe de trois personnes, pour un total de 1 400 000 MNT, soit environ 130 € par tête.

L'entrée du parc

Petit détail : je m’étais quand même renseignée sur les prix. Pour un trek de cette durée, c’était à peu près dans ces eaux-là. Bref, plusieurs mois avant le voyage, tout est bouclé sur le papier. Cela s’annonce plutôt bien, et on a hâte. Mais ça, c’est sur le papier. Bien évidemment, tout ne s’est pas passé comme prévu. Comme pour la moto, ce trek à cheval a finalement été une expérience assez mitigée !

Cette aventure est là pour te montrer que tout n’est pas toujours parfait en voyage. Il ne faut pas hésiter à être très précis sur ce que tu veux réaliser pendant ton expérience en Mongolie à cheval. Tout n’était pas négatif, loin de là, mais il y a eu aussi des désillusions.

Jour 1 : l'arrivée à notre yourte du parc national

Tout un périple pour y arriver

Le jour du grand départ, nous sommes à Oulan-Bator. D’après mon guide français (je ne communique qu’avec lui pour l’organisation, l’autre guide ne parlant pas très bien anglais), il est convenu que l’on vienne nous chercher directement à notre logement pour nous emmener au camp de départ. Première difficulté : ils arrivent avec plus de deux heures de retard. Bon, ça, j’ai envie de te dire, ce n’est pas très grave. On est en Asie, et honnêtement, ils ne sont pas réputés pour être à la pointe du timing. Deux heures plus tard, nous arrivons à proximité du parc. L’aventure, avec un grand A, commence. 

Premier arrêt, et sans aucune explication de notre guide : nous devons sortir, traverser un bois, marcher littéralement dans l’eau jusqu’aux chevilles, en ayant aucune idée de où nous allons. La scène est totalement rocambolesque et drôle, même si, soyons honnêtes, on est clairement dégoûtés d’être trempés sans raison valable. Notre chauffeur a l’air tellement sérieux qu’on le suit, sans savoir où l’on va. C’est seulement après dix minutes de marche assez hasardeuse que nous comprenons ce qu’il nous fait faire : tout ça pour nous faire manger des fraises des bois même pas mûres, hahaha. Notre chauffeur est content, c’est le principal ! 😂

Après être remontés dans la voiture, littéralement trempés, nous nous arrêtons quelques minutes plus loin, où nous sommes transvasés dans une sorte de camion militaire. Encore une fois, aucune explication. Ah, l’organisation à l’asiatique… elle continuera à me surprendre, même avec l’expérience mdrrr.

Une ambiance très direction les tranchées
On passe la riviere en tractant une voiture haha

Pourquoi un camion militaire aux allures assez colossales ? Pour pouvoir traverser littéralement la rivière, avec en option aider les aux autres voitures plus petites. Pratique, efficace, et assez impressionnant. Les Mongols n’ont clairement pas froid aux yeux. Quand on te dit qu’en Asie tout est possible, c’est réel. Vraiment, hahaha.

Une fin de journée tout aussi curieuse

Une fois la rivière traversée, on arrive dans un lieu assez beau et apaisant. La Mongolie à cheval est comme on peut l’imaginer : d’immenses espaces verts entourés de steppes, une sensation de bout du monde avec quelques yourtes comme voisins. C’est magnifique, et l’excitation est à son comble.

On est accueillis par deux jeunes qui ne parlent pas un mot d’anglais. La discussion se fait donc difficilement via Google Traduction. On comprend que nous allons être logés ici, que si on a faim, il faut les appeler, et… c’est tout. Il doit être 15 h, et nous n’avons aucune information sur la suite des événements. On décide donc de retourner les voir pour en savoir plus sur les jours à venir : est-ce qu’on va partir pour plusieurs jours comme prévu ou revenir chaque soir à notre yourte ? À quelle heure commence l’aventure ? Bref, des questions assez classiques et légitimes.

Après une nouvelle discussion avec les deux adolescents, on se rend très vite compte qu’ils ne savent rien. Ils se regardent avec hésitation, cherchant visiblement quoi répondre. Ils n’ont aucune information et semblent assez gênés par la situation. L’ambiance est d’ailleurs assez étrange. On sent qu’il y a quelque chose de non dit. Inutile de se braquer contre eux ou d’essayer de gratter davantage d’informations : les pauvres sont aussi désemparés que nous.

On retourne dans notre yourte, où règne un mélange de perplexité et de frustration. Pourtant, on décide de prendre sur nous, de rester patients et d’éviter de monter sur nos grands chevaux tout de suite (obligée de la placer cette expression dans cet article)

L'attente locale

La fin de journée approche à grands pas et toujours rien ne se passe. Honnêtement, ça commence à devenir assez long et la frustration grandit. On avait décidé d’attendre le début de soirée avant de contacter notre guide français, notre principal intermédiaire, pour mieux comprendre la situation.

Une fois la nuit tombée, nous lui envoyons un message pour essayer de comprendre ce qui se passe, étant donné que personne ne vient nous voir et que les deux adolescents ne savent pas quoi nous dire. La réponse est assez étonnante : les chevaux de Bor (notre guide mongol) ont disparu. Effectivement, c’est un vrai problème, hahaha. Néanmoins, on reste assez suspicieux, car lors de notre discussion avec les adolescents, la version qu’ils nous avaient donnée via Google Traduction semblait différente : quelqu’un (Bor, il nous semble) serait apparemment à l’hôpital. 

L’histoire est très bizarre, mais heureusement, nous sommes trois et l’ambiance entre nous reste légère et assez drôle. On répond gentiment au message de Dris, se braquer ne servirait à rien. Et si la perte des chevaux est réellement arrivée, la situation n’est pas drôle non plus pour notre guide mongol.

Les adolescents viennent nous apporter le dîner, et la soirée se termine dans l’obscurité de la nuit, éclairée seulement par la lumière de nos téléphones dans la yourte. Improbable, curieux et questionnant seraient les trois mots pour décrire cette première journée de trek. En attendant, il est temps de s’endormir en se demandant ce que nous réserve demain… et surtout si un retour à Oulan-Bator sera nécessaire si les chevaux ne sont pas retrouvés.

Un sunset fou néanmoins
Durée du trek : zéro jour hahaha

Jour 2 : Une très grosse désillusion

DU BUGGY À LA PLACE DU CHEVAL ?

Premier réveil dans la yourte, et sache qu’il fait assez froid la nuit, hahaha, mais l’expérience est marrante ! Au menu du petit-déjeuner typique : une sorte de soupe de nouilles au mouton. On voulait de l’authenticité, on en a ! Les questionnements restent toujours aussi présents ce matin : qu’allons-nous faire, et est-ce que les chevaux ont été retrouvés ?

Pour ne pas rester plus longtemps dans l’ignorance, on envoie un message à Dris après le petit-déjeuner. La réponse ne vient pas tout de suite, et autant te dire que le temps commence à se faire long. Très long. Néanmoins, la « bonne nouvelle » finit par arriver : Bor est rentré ! Avec, je cite : « le cheval est prêt » ! Parfait, on va enfin commencer notre trek tant attendu !

Nous partons aux alentours de midi en voiture avec Bor (que nous rencontrons enfin) pour retrouver nos chevaux. La joie fut de courte durée : quelques minutes plus tard, nous arrivons dans une sorte de centre d’activités pour touristes. Ce n’est pas forcément ce que l’on imaginait, mais bon, on se dit qu’on va sûrement prendre nos chevaux et partir à l’aventure. Dans un sens, c’est beau d’être optimiste comme ça… ou alors c’est triste d’être si naïve. À toi de l’interpréter haha. 

Et bon app'

On va attendre une bonne heure dans ce centre, où, encore une fois, personne ne nous dit rien. Cette fois-ci, on commence à réellement montrer de l’impatience. Autant, le premier jour, ne pas faire de cheval peut se comprendre avec la route, l’installation, etc., mais aujourd’hui, ils commencent clairement à se jouer de nous. Bor nous dit qu’il faut attendre, encore et encore, mais décide de nous laisser conduire les buggys et les quads du centre pour nous occuper. Bon, on est des gosses, donc ça nous amuse. Il faut le reconnaître. Très sympa le buggy, je conseille d’ailleurs, mais là n’est pas le sujet.

Une fois cette activité terminée, on nous dit enfin que c’est bon, c’est à nous ! On remonte dans la voiture avec Bor, qui nous explique joyeusement que « it’s time » ! Encore une fois, l’ascenseur émotionnel est de mise. On arrive dans un centre équestre avec je ne sais combien de chevaux en train de se balader, touristes sur le dos. Trois touristes descendent de trois chevaux, et on nous demande de monter sur ces derniers… Ça sent clairement la douille et le tour à cheval avec je ne sais combien de personnes dans un espace restreint. Ça tombe bien, exactement ce qu’on ne voulait pas 😂

On part en balade à 20/25 touristes, mais bon, on avoue que le cadre est beau. On se laisse porter. On va bien voir où la suite de notre aventure nous mène… À la maltraitance animale, elle nous a mené tout droit à la maltraitance animale. Devant nous, un jeune a tout bonnement décidé de frapper un cheval qui refusait d’avancer. Alors attention, il y a une différence entre frapper et frapper. Donner une tape sur les fesses de son cheval parce qu’il est têtu, ça ne me choque pas. Ça reste un animal domestiqué qu’il faut apprendre à éduquer pour que tout se déroule bien. Mais le frapper violemment, à plusieurs reprises le tout en se défoulant sur lui ? Ça non par contre.

C’est exactement ce que ce gamin a fait, et je peux t’assurer que ce n’était pas beau à voir. Vraiment. Au bout de longues minutes, le cheval a fini par capituler (tu m’étonnes). Nous sommes donc rentrés au centre et… that’s it. Oui, oui, la journée était terminée pour nous. Il est environ 16h, et nous rentrons à la yourte. On a même pas fait 1h de cheval.

Sous cet angle on dirait presque que l'activité est géniale
on en profite pour dégourdir les ailes du drone

Avec dris on est plus copain

Autant te dire qu’à ce moment-là, on ne prend pas à la rigolade ce qu’il se passe. Rien n’est respecté dans notre demande : rien d’authentique, c’est du tourisme de masse vu le nombre que nous étions pour le petit tour réalisé, et en prime, de la maltraitance animale. Ça en est trop. À ce moment-là, c’est réunion de crise dans le trio mdrrr 

Pour ma part, il est hors de question que je reste deux jours de plus ici si c’est pour monter les mêmes chevaux, et nous sommes tous les trois d’accord pour ne pas payer la somme convenue vu la tournure des événements. La discussion étant très limitée avec Bor, je recontacte une nouvelle fois Dris par message pour lui expliquer que ce n’était absolument pas ce qui était convenu et que nous sommes assez déçus. Autant te dire que la suite n’a pas été très sympa : il a clairement mal pris le message.

Une discussion téléphonique s’en est suivie, et Dris était assez remonté. À vrai dire, plus que moi, ce qu’on peut aussi appeler du culot. Mais bref, je joue la carte de la patience (self control on a dit) car on sera forcément perdants dans l’histoire. N’oublions pas qu’on est seuls au milieu de nulle part, et qu’on n’a clairement aucun contrôle sur rien. On ne peut pas simplement décider de partir. On est totalement dépendants d’eux (ce qui m’agace encore plus haha).

Je lui explique donc qu’il peut comprendre qu’on puisse avoir le droit d’être déçus car rien ne se passe comme prévu. On n’a aucune information depuis le début si on ne vient pas à la pêche aux infos. On est à la moitié de la période du trek, et à la fin du deuxième jour, on a fait même pas une heure de cheval. Ce n’est pas normal vu ce qu’on a payé. Oulala, je n’aurais jamais dû amorcer le sujet du budget… Il monte encore plus en pression, se défendant avec des arguments totalement illogiques et jouant surtout la carte du tu es une amie de Chloé » (mon amie qui m’a filé le contact). Il insiste sur le fait qu’il a été très gentil car il nous a fait un prix sur le trek. Bien évidemment, il souligne qu’habituellement, c’est beaucoup plus cher, et que je devrais en être consciente.

Petite aparté : en Asie, ils adorent te dire que tu es leur amie ou l’amie de quelqu’un pour te faire croire qu’ils te font un prix. Dans 95 % des cas, c’est du bullshit juste pour t’amadouer. Tu entendras souvent « cheap price for you, my friend », mais bon on les adore quand même.

Bref, il me raconte n’importe quoi pour me faire culpabiliser d’être mécontente. Dommage pour lui mais je sais qu’il ment car le prix que nous avons payé correspond aux informations que j’ai trouvées sur internet. Nous n’avons eu aucun discount parce que je suis l’amie de Chloé. Donc, en plus, il me ment, le bougre. 

La conversation n’a aucun sens : il est énervé, il refuse de m’écouter et son ton culpabilisateur commence réellement à me faire monter. Avant de déraper je coupe court et je lui demande juste si nous allons finir par faire du cheval avec Bor, comme prévu à la base, et pas dans un centre équestre.

Il me répond que oui et finit par raccrocher assez sèchement, presque au nez. Bonne ambiance 😂

Une nouvelle fin de journée très curieuse où, cette fois-ci, le moral n’est pas bon. Néanmoins, à partir du moment où il y a eu cette discussion plus ou moins houleuse avec Dris, Bor est venu nous voir quelques heures plus tard, le soir, pour que nous mangions chez lui. Avec lui. Enfin un moment de partage comme on l’espérait en réservant ce trek avec un guide. La soirée fut d’ailleurs très sympa. On a pu échanger sur sa vie, sa famille. Il nous a montré littéralement toutes les photos de son téléphone ainsi que son mode de vie en hiver, sa passion pour la chasse, etc.

Dris a été d’une mauvaise foi sans nom, mais cette discussion désagréable a néanmoins eu un effet positif sur la fin de notre journée puisque c’était un beau moment de partage. C’est d’ailleurs le seul point positif de cette journée.

Jour 3 : Enfin une vraie belle journée !

Beaucoup trop heureux de cette journée

La veille, Bor nous avait demandé d’être debout pour 9 h afin de prendre le petit-déjeuner avant de partir avec les chevaux. Une fois le petit-déj’ avalé, nous attendons patiemment en croisant les doigts pour que, cette fois-ci, tout se déroule comme prévu. Et bonne nouvelle : ce fut le cas ! Les chevaux, qui sont dans le même pré où nous dormions, ont été préparés avec des selles et attachés, prêts pour une balade. Ça s’annonce bien pour nous. Quatre chevaux pour nous trois, plus le guide. Le trek peut enfin commencer ! Certes, sous la pluie, mais peu importe : on est trop heureux que tout se passe comme prévu. Notre guide ne va d’ailleurs pas être Bor, mais son fils, âgé d’environ 15 ans.

Nous voilà partis pour environ six heures de balade, et c’était tout simplement incroyable ! Les paysages étaient splendides malgré la météo capricieuse. En réalité, cette atmosphère ajoutait quelque chose d’unique aux décors impressionnants qui s’offraient à nous. Le plus drôle dans tout ça, c’était le caractère de nos chevaux. Ils nous ont fait vivre des moments aussi imprévisibles que mémorables tout au long de la journée. Ça a apporté de nombreux éclats de rire et une parfaite touche de légèreté tout au long de notre aventure.

Mon cheval par exemple, détestait l’eau. Pas qu’il en avait peur, non. Il ne voulait juste pas se mouiller les pattes ! Je te laisse imaginer les détours que j’ai dû faire pour éviter les flaques ou traverser les rivières pendant que mes compatriotes passaient sans problème. Sacré caractère, mais je l’ai adoré pour ça : aussi têtu que moi, on valide fort. 

Le cheval de Baptiste, par exemple, semblait être le plus calme du trio au départ. Mais après quelques heures, sans prévenir, il se mettait à partir comme une flèche, sans aucune raison apparente. Autant te dire que c’était hilarant pour nous… beaucoup moins pour Baptiste, qui devait gérer ces départs imprévus ! 

Quant au cheval de Titou, il était un peu fou dès le début. Son objectif ? Partir au galop, peu importe la situation. Cela a donné lieu à un moment mémorable : en traversant une rivière, ils sont littéralement tombés dans un trou. Plus de peur que de mal, mais encore un beau moment qu’on n’oubliera pas ! 

Si je te parle de ces petites anecdotes, qui peuvent sembler insignifiantes au premier abord, c’est surtout pour montrer que ces chevaux avaient chacun leur caractère, leur personnalité bien affirmée. Et pour moi, c’est une excellente chose. Un animal qui a son propre caractère, qui peut donner un peu de fil à retordre à l’être humain dans les limites raisonnables, est souvent un animal bien traité. C’est pour moi une belle preuve que cette famille à du respect envers ses animaux.  

Complètement gaga la dame
Solo avec le copain

Les ados nous mettent à l'amende

À mi-parcours, nous nous sommes arrêtés pour goûter chez une nouvelle famille dans leur maison. Nous avons pu tester leurs spécialités et nous réchauffer un peu. Encore une fois, ça a été un beau moment, malgré la barrière de la langue. Après une courte pause, nous reprenons la route du retour, cette fois accompagnés de deux autres adolescents, chacun sur leur propre cheval.

D’ailleurs, parlons-en des ados mongols. Ils ont une aisance à cheval qui est franchement impressionnante. Clairement ils nous mettent à l’amende ! Une bonne ambiance se crée rapidement dans ce petit groupe, malgré le manque de compréhension verbale. Entre nos chevaux au caractère bien trempé et notre manque d’aisance, la situation donne lieu à de nombreuses scènes cocasses qui font rire tout le monde.

On finit tous par partir au galop, et l’ambiance est juste folle ! Bon, le mien est un peu à la traîne, mais ça me va parfaitement, hahaha. On est dans un mode « cool », il n’a pas trop envie de se fatiguer, et honnêtement, je suis ravie. Autant sur une moto je me sens hyper à l’aise, autant à cheval, je sens bien que je ne suis pas à 100 % en contrôle. Je lui fais confiance, mais ça reste un être vivant que je ne connais pas, et ça me met un peu mal à l’aise il faut le reconnaitre.

Le parking de cheval chez la famille pour le gouter

Nous rentrons avec des courbatures aux fesses et une bonne fatigue, mais surtout énormément content après cette journée ! Un contraste total avec celle d’hier. Les moments de convivialité avec les jeunes nous ont fait un bien fou. Voir que nos chevaux étaient bien traités et semblaient heureux nous a également rassurés sur l’aspect éthique de ce trek qui avait pourtant mal commencé.

Nous terminons cette journée par une soirée calme, marquée par un nouveau dîner familial chaleureux, avant une nuit bien méritée après tous ces efforts. Demain, c’est déjà le retour sur Oulan-Bator

Jour 4 : La fin des hostilités

Dernier réveil dans la yourte. Il pleut assez fort, mais la balade aura bien lieu ! Étant donné que nous devons être à Oulan-Bator le soir même, la promenade sera plus courte et se terminera en début d’après-midi. Nous repartons avec la même troupe : notre guide et nos chevaux respectifs.

Je me sens plus à l’aise avec le mien, et honnêtement, un petit lien commence à se créer. Je le monte plus facilement, et il est assez coopératif. Des derniers galops, des dernières montées, des paysages à couper le souffle, des moments incongrus, des dernières caresses et discussions avec mon binôme de ces deux jours… Il est déjà temps de rentrer.

La dame ressent un petit pincement au cœur en disant au revoir à son cheval. Est-on surpris ? Pas du tout.

Ce que je vois : des copains BG
Ce que mes copains BG voient

Une partie de la famille repart avec nous, se rendant elle aussi à Oulan-Bator. Nous disons également au revoir à notre yourte. Certes, c’était très rudimentaire, et une bonne douche sera la bienvenue une fois dans la capitale, mais cela fait tout drôle de quitter cet endroit que nous ne reverrons probablement jamais…

Nous retraversons la rivière dans un camion, puis montons dans une voiture prévue pour cinq personnes… où nous sommes sept. Nous nous faisons arrêter par les policiers, mais ils ne semblent pas choqués de nous voir à quatre à l’arrière et deux sur le siège passager à l’avant. Hahahaha, l’Asie résumée en une seule phrase !

Quelques heures plus tard, nous arrivons à Oulan-Bator. C’est officiellement la fin de cette aventure à cheval, mais aussi de notre séjour en Mongolie. Demain, nous partons pour la Chine (le dossier arrive bientôt). Nous remercions Bor pour sa convivialité et les moments passés ensemble. Aucune rancune : nous payons la somme convenue sans rechigner, malgré un début de séjour pour le moins chaotique. À vrai dire, c’est contre Dris que je garde un peu de « colère », notamment pour la façon dont il m’a parlé au téléphone. Bor, lui, s’est révélé très sympathique malgré la barrière de la langue, et sa jeune famille l’a été tout autant.

Je ne vais volontairement pas mettre le contact de Dris car je pense que via les groupes Facebook tu peux trouver un meilleur guide français. Honnetement j’aurais eu le numéro de Bor je l’aurais mis. Malheureusement je ne l’ai pas. Un début de trek très curieux ou nous saurons jamais réellement ce qu’il s’est passé pour qu’on ait cette balade de tourisme de masse le J2, sachant qu’on est quasi certain d’avoir vu les chevaux dans notre pré des le J2 au matin… Dans tous les cas, tout s’est tres bien déroulé après ce coup de téléphone houleux. Et on ne va retenir que ça, ainsi que la gentillesse de Bor et surtout de son fils avec qui on a bien pu rigoler sur les chevaux. Pour Dris, no comment. 

Mon experience & les infos pratiques

Les petits tips pour préparer ton trek

Comme tu as pu le lire, j’avais déja en contact en amont bien avant mon voyage. Néanmoins, la majorité des voyageurs ne vont pas avoir de contact. Si j’avais été dans cette situation ou si un jour je retourne en Mongolie, voila comment je fonctionnerai : 

  • Poncer les groupes Facebook mon petit pote, c’est une vraie mine d’or. Voici les groupes dans laquelle j’aurais cherché des infos :
  • Une fois le contact d’un guide trouvé, vraiment soit précis dans ta demande, sur tout. N’hésite pas a bien préciser ce que tu veux. 
  • Pour le prix, je le remets ici. Pour un groupe privée de trois personnes sur 4 jours / 3 nuits dans le parc national de Gorkhi-Terelj : total de 1 400 000 MNT, soit environ 390€ pour trois personnes. Bien évidemment, etre plusieurs te fait faire des économies.
    • Nous étions un groupe privée, si tu décides d’être avec plusieurs personnes, ca sera moins cher. Attention, ca peut aussi très vite devenir l’usine. 
    • Dans ce prix la, tout est compris. du premier jour à Oulan Bator jusqu’au retour à OB. La nourriture est bien évidemment incluse dedans. 
    • Hésite pas a faire un comparatif des prix. Pour ma part, c’était effectivement ce prix la pour une durée de 4 jours/ 3 nuits via les autres blogs/ forum de voyageurs. 

Je tenais à te montrer le déroulement de l’activité pour que tu saches qu’il faut toujours être prudent sur ce que tu réserves et que parfois ça peut ne pas se passer comme prévu. N’hésite jamais à bien te faire comprendre auprès de la personne qui organise ton activité pour éviter d’être déçue. Comme tu as pu le lire, c’était chaotique au début. Honnêtement, je pense que si nous n’avions pas râlé à la fin du jour 2, nous aurions encore fait une balade d’une heure dans cet enfer de « centre équestre ». Bien sûr, ce ne sont que des suppositions, mais il est difficile de ne pas penser que ce changement soudain d’activités est arrivé pile après ce coup de téléphone.

J’ai adoré ce trek à cheval et les moments d’échange que nous avons pu avoir avec la famille. Je ne retiens que le positif, et si tu hésites à faire un trek, je te dirai une seule chose : fonce ! Les paysages sont fous, grandioses, et si tu aimes les animaux, c’est un pur bonheur, surtout si tu parviens à être à l’aise avec ton cheval. L’échange que tu peux créer avec ton guide te mènera à des moments humains qu’on ne peut qu’apprécier en voyage. Apprendre à se découvrir mutuellement, avec des cultures si différentes, est une vraie richesse. Un voyage, c’est avant tout cela : apprendre sur l’autre, sur ses coutumes, et grandir à travers ces échanges. Je te l’accorde, on est sur une phrase clichée, mais réel. 

Je ne vais volontairement pas partager le contact de Dris, car je pense que tu peux trouver un meilleur guide francophone via les groupes Facebook. Honnêtement, si j’avais eu le numéro de Bor, je l’aurais partagé sans hésitation. Malheureusement, je ne l’ai pas. Ce début de trek très curieux restera un mystère : nous ne saurons jamais vraiment ce qu’il s’est passé pour que nous ayons cette balade de tourisme de masse le jour 2. D’autant plus que nous sommes presque sûrs d’avoir vu les chevaux dans notre pré dès le matin de ce fameux jour 2…

Dans tous les cas, tout s’est très bien déroulé après ce coup de téléphone houleux, et c’est tout ce que nous retiendrons. La gentillesse de Bor et surtout de son fils, avec qui nous avons bien rigolé à propos des chevaux, restera gravée dans ma mémoire. Quant à Dris, c’est not comment.

Le mot de la fin

Réaliser un trek à cheval en Mongolie est une expérience incontournable lors d’une visite dans ce pays ! Une aventure qui mêle liberté et immensité, parfaite pour découvrir le mode de vie nomade, si éloigné de notre société occidentale. Pas besoin d’être un cavalier aguerri pour tenter l’expérience : je n’étais jamais monté à cheval (ou une seule fois à l’école) avant de me lancer ! Prépare toi à vivre quelque chose d’unique, au coeur des paysages époustouflants de la Mongolie.

J’espère avoir répondu à tes principales questions sur l’organisation d’un trek à cheval en Mongolie. N’hésite pas à me contacter via mes réseaux sociaux ou en commentaires si tu as d’autres questions.

Tu peux aussi me laisser une note sur cet article, ça m’aide beaucoup !

À la prochaine,

Cass ✌🏾

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